Le processus de momification achevé, le défunt est placé dans son sarcophage, pouvant être fabriqué en bois, en pierre ou encore en métal. Ils sont souvent sculptés, peints et ornés de motifs significatifs. Il était même possible que plusieurs sarcophages soient emboîtés les uns dans les autres, cela pour des raisons de protection, de symbolisme, mais aussi de statut social.
Le défunt est alors transporté par des bœufs, le conduisant jusqu’à la nécropole, il s’agit du cortège funéraire.
Ce dernier est composé des membres de la famille, de prêtres et de pleureuses professionnelles (qui représentent les divinités Isis et Nephtys, sœurs d’Osiris). Des serviteurs étaient également présents en tête du cortège, chargés de transporter nourriture, vêtements et mobilier, destinés au tombeau. La composition du tombeau dépendait de la richesse de la famille ; il pouvait comporter une ou plusieurs pièces. La chambre funéraire est indispensable pour offrir un lieu de repos au défunt, pour y effectuer les offrandes et les prières.
Lorsque le défunt atteint la chambre funéraire, les prêtres et les membres de la famille participent à des cérémonies religieuses. Ces rituels avaient pour objectif d’accompagner l’âme du défunt vers l’au-delà et d’assurer son passage en toute sécurité vers le royaume des morts. Les proches du défunt se devaient de visiter régulièrement la tombe pour offrir des prières et des offrandes, ainsi garantir le bien-être de l’être cher dans l’au-delà.
À la nécropole, en plus de la famille, des prêtres avaient pour mission de nourrir les défunts en offrandes et de leur accorder des prières, assurant ainsi leur subsistance dans l’au-delà.
Il était possible de solliciter les défunts pour agir en notre faveur, au travers de lettres qui leur étaient directement adressées. Nous pouvions obtenir des conseils, demander leur intervention pour résoudre des conflits, assurer la protection des vivants ou encore solliciter des pouvoirs de guérison. Il était aussi courant de leur demander de repousser des esprits malveillants.
Bien évidemment, ce rite funéraire étant coûteux, seuls la classe moyenne et les plus riches y avaient accès. Ceux qui ne pouvaient malheureusement pas offrir ces services se contentaient d’enterrer leurs défunts dans le sable.
Il existe de nombreuses nuances et détails pour chacune de ces étapes, qui peuvent également varier selon la période de l’Égypte Antique.
Ce qui se passe pour le défunt dans l’au-delà sera expliqué dans un prochain article, centré sur le Livre des Morts.
Rites funéraires :
Autres sources :
- https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Musees/Les-musees-en-France/Les-collections-des-musees-de-France/Decouvrir-les-collections/Mythologie-egyptienne
- https://collections.louvre.fr/recherche?collection%5B0%5D=1
- https://www.nationalgeographic.fr/thematique/sujet/histoire/antiquite/civilisations-antiques/egypte-antique
