Suzanne Genetelli

Je suis très heureuse que vous ayez connu votre arrière petite fille. Ces moments immortalisés seront des souvenirs précieux pour elle et nous. Il est à présent temps de retrouver tout ceux qui vous ont quitté trop tôt et de profiter d'un repos bien mérité après cette longue vie.

Ma petite Maman, Te voilà maintenant partie pour le grand voyage qui te conduira vers Papa, ta mère Alice, ton père Eugène et ton fils Gilles. Je suis certain qu’ils ont préparé une belle fête pour t’accueillir, mais j’ai un peu peur que tu te fasses un peu engueuler, car Papa aura dû attendre 43 ans pour te retrouver, il devait bien se demander où tu étais passée !!! Lui qui ne supportait pas d’être séparé de sa Poupine plus que quelques instants et, qui a été tellement malheureux quand tu as dû t’absenter pendant deux années pour te faire soigner sur le plateau d’Assis. Comme tu te plaisais à nous le répéter depuis de nombreux mois, c’est la fin d’un règne !!! Et quel règne puisqu’il aura duré presque un siècle. C’est un parcours exceptionnel dont tu peux être fière. Ce règne à pris naissance dans ta creuse natale où tu as passé ton enfance et ton adolescence, puis il s’est étendu sur la région parisienne ou tu as eu l’occasion de t’épanouir dans ta vie de femme et de donner naissance à tes deux enfants, pour enfin conquérir la côte d’azur, où nous avons élu domicile en 1964, afin de favoriser ta convalescence. Région, que tu n’as plus quittée depuis cette ce premier contact et, où tu as pu acquérir ta maturité, en secondant ton mari au plus près et, dans laquelle tu as ensuite vécu les quatre dernières décennies de ta vie dans la solitude, que tu semblais apprécier. Décennies qui ont été, toutefois, éclairées par la naissance de tes trois petits-enfants et de tes trois arrière-petits-enfants, tout en profitant en autonomie de ta liberté, de ta maison et de ton jardin. Je ne reviendrai pas davantage sur notre histoire familiale, mais ton départ fait, maintenant, de moi, le patriarche de notre famille, avec le devoir de transmettre le souvenir de celle-ci à nos enfants et petits-enfants. Ta nouvelle demeure nous est bien sûr inconnue, tant que n’avons pas franchi l’ultime épreuve, mais tu resteras présente dans nos cœurs et nos esprits. Au moment de ton départ pour la Grande Lumière, j’ai juste envie de répéter les mots que j’avais écrits pour le départ de ton fils Gilles et, qui me semblent encore et plus que jamais d’actualité. Car quelques puissent être nos croyances et nos conceptions de l’existence matérielle ou immatérielle, il me paraît fondamental de conserver une part d’espérance, que j’exprimerai ainsi : Dans l’endroit où tu t’en vas, nul n’a plus un cœur de pierre, Les passions qui t’ont habité t’emportent aujourd’hui vers le Père. Au jardin où tu t’en vas, notre corps n’est plus que poussière, La sève de l’Esprit t’emporte vers le Père. Au royaume où tu t’en vas, toute nuit devient Lumière, Car le sang de l’Amour t’élève vers le Père. Le monde où tu t’en vas n’est pas si loin, tu es juste passée dans la pièce d’à côté. Tu es juste de l’autre côté du chemin, tu vois tout est bien, le fil n’est pas coupé. Au revoir Maman.

Ton dernier anniversaire, 95 ans

Moments de complicité partages

,Nous avons bien ri de nombreuses fois, soit devant une coupe de champagne, soit une ballade shopping, ou tu prenais plaisir a essayer de nouveaux vêtements, ou nous avons partagé des éclats de rire dont nous ne dévoilerons jamais le sujet. Bref une vraie complicité qui n’a regardé que nous. Merci Suzanne pour ces moments intimes partagés. Repose toi. Un jour, nous nous retrouverons dabs le royaume de dieu.

Tu étais si belle maman

De tout cœur avec vous. Serons près de vous par là pensée et dans là prière le 16 novembre. Avec toute notre affect